Chronique politique-488-Moi, non-président

Publié le 2 Décembre 2016

Surprise quand BFMTV annonce ce 1er décembre 2016 vers 19 h 15 l’intervention de FH à 20 h depuis l’Elysée.

En bonne logique ce ne peut être que l’annonce de sa non-candidature.

Selon le monde des communicants, une candidature ne pourrait s’annoncer que dans un tout autre contexte, au milieu des gens, à Tulle, que sais-je ?

20 h, l’éloge narcissique de son bilan (quelque peu enjolivé) est « flippante » : il va y aller !

Et puis à 20 h 09, la délivrance, pour lui et pour nous, Français, en deux temps :

- « Je suis conscient des risques que ferait courir une démarche, la mienne, qui ne rassemblerait pas largement autour d'elle. »,

- « Aussi, j’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle, au renouvellement de mon mandat. Je tenais ici à vous en faire part directement, comme je m’y étais engagé. »

Le plus mauvais chef d’état de l’histoire de France qui commence à construire sa légende, celle d’un bon bilan... se retire piteusement.

On remarque alors qu’il se tient bancal, qu’il porte un costume sombre, que sa cravate est droite, que sa voix est blanche, qu’il bafouille un peu. Il est ému, on le comprend.

Son acte n’est pas un acte libre. Il y est contraint par la situation politique, par son entourage, par les Français. La marche est trop haute.

Lucide, il s’évite une humiliation et par la même occasion, il nous l’évite.

Après des mois de dégringolade dans l’opinion et de lâchages parmi ses soutiens, il finit par céder à la pression. Celle en particulier de Valls ce lundi, lors d’un déjeuner hystérique.

Un jour, peut-être, on saura la vérité des choses cachées de ce quinquennat funeste et finissant…

Les médias sont indécrottables : il a suffi d’attendre 20 h 29, sur BFMTV, pour entendre l’ineffable Anne Cabana affirmer que l’on regretterait FH ! Incroyable et dérisoire !

En moins de quinze jours, la médiasphère perd NS, AJ et FH. A qui le tour ? Incroyable et jouissif.

Et maintenant ?

La France peut repartir sur de bonnes bases. Pourvu que de méchantes sorcières ou de méchants marabouts ne viennent pas détruire l’espoir naissant.

Rédigé par Jean-Paul Ancier

Publié dans #Chronique politique

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