Chronique politique-454-Drôle de jeu de rôle
Publié le 31 Mars 2016
La nouvelle « tombe » ce 30 mars 2016 à 12 h 20 :
FH entendait « clore le débat constitutionnel ». Il renonce ainsi à la révision de la Constitution qui prévoyait notamment l'inscription de la déchéance de la nationalité pour les terroristes :
« Je constate aujourd'hui, quatre mois après, que l'Assemblée nationale et le Sénat ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur un même texte et qu'un compromis paraît hors d'atteinte ».
Pas vraiment une surprise.
Bien entendu, Hollande « déplore l'attitude » d'une partie de l'opposition.
Il tente d'en faire porter la responsabilité à la droite. Mais c'est un échec politique majeur pour lui, et pour Manuel Valls ardent défenseur de la réforme, tant cette affaire a fracturé l'électorat de gauche.
On se souvient qu’aux lendemains des attentats du 13 novembre 2015, FH s’était cru très malin de reprendre une proposition de la droite. C’était un « coup » politique d’un cynisme effarant !
Et la riposte aux méfaits des islamistes semblait dérisoire.
D’autant que l’arsenal juridique existant est suffisant : il suffit de l’appliquer.
Hélas la gauche a étalé ses divisions et FH a dû faire évoluer son texte. Le sénat (de droite) restant sur la –première- ligne exposée au Congrès (avec Marseillaise et tout le toutim).
Quatre mois après, c’est Waterloo ! En attentant le projet de loi sur le travail.
Déchéance pour les nationaux et/ou pour les bi-nationaux ou pas, c’est la déchéance de FH pris à son drôle de jeu de rôle.