Chronique politique-460-« En marche »… arrière

Publié le 15 Avril 2016

Chronique politique-460-« En marche »… arrière

« Emmanuel Macron : la Une de "Paris Match", une "bêtise" de sa femme.

Le ministre de l'Économie a déclaré jeudi 14 avril 2016 à Londres que l'interview accordée à l’hebdomadaire était une "maladresse" ».

Par Félix Roudaut , avec AFP Publié le 15/04/2016 À 05 : 00 Mis à jour le 15/04/2016 à 05 : 19

« Brigitte Macron, l'épouse du ministre de l'Économie, s'est confiée, jeudi 14 avril, dans les colonnes de Paris Match. Le couple apparaît en couverture du célèbre hebdomadaire, tout sourire et main dans la main, marchant sur le tapis rouge de l'Élysée. Un sous-titre explicite accompagne le cliché : "Ensemble sur la route pour le pouvoir". Pourtant très médiatisé depuis le lancement le 6 avril de son mouvement politique "En marche", Emmanuel Macron semble ne pas avoir apprécié l'initiative de son épouse, qu'il a qualifiée de "bêtise" et de "maladresse".

Suite à une conférence organisée par le Financial Times ce jeudi à Londres sur l'avenir de l'Europe, le ministre âgé de 38 ans a fait part des regrets de son épouse, qui ne "connaît pas le système médiatique". "C'est une bêtise, une bêtise qu'on a faite ensemble", a-t-il aussitôt tempéré. Avant d'ajouter : "Je ne laisserai personne m'embêter là-dessus." »

Il lance son mouvement ,entre gauche et droite, « En marche » et fait de la com « people » comme Papa (Pompidou, lui aussi banquier) ou comme Tonton (Mitterrand, ami des banquiers) : un article et la couverture de Paris Match.

Le jour où celui-ci paraît, voilà que notre « chevalier » (dixit sa maman de femme) découvre la chose et rétropédale (exactement le jour de l’intervention de FH sur France 2) en des termes très élégants.

La com « à l’insu de son plein gré » en quelque sorte !

An marche… arrière toute, sa femme appréciera.

Que s’est-il passé ?

Et FH de dire, hier soir : « Je sais ce qu’il me doit ». Mais lui le sait-il ?

Notre « Monsieur ça va mieux » va découvrir l'ingratitude!

Au-delà de ça, il est consternant de vérifier que plus ça change, plus rien ne change : les politocards, jeunes ou vieux, restent des tocards.

Rédigé par Jean-Paul Ancier

Publié dans #Chronique politique

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