Choses lues vues vécues-18-Elections partielles 2 octobre 2016

Photo BP

Je me suis porté candidat, en sachant que ce n’était pas gagné d’avance, parce que je pensais que compte-tenu de certaines démissions, il était possible d’espérer un autre fonctionnement du conseil municipal.

5 démissions après seulement deux ans, c’est beaucoup. Il est clair qu’il y a un mélange de mésentente au sein du conseil et de destinée incertaine, tellement évidente, de nouveaux habitants qui n’ont aucune attache durable avec Grosbois (mais qui entendent néanmoins régenter la vie villageoise).

L’organisation des élections (y compris jusqu’au jour du scrutin) a été un festival d’erreurs, d’approximations, d’amateurisme, pour tout dire.

Le fait que je les ai pointés n’a pas arrangé ma cote d’amour.

6 candidats pour 5 places

Résultat du 1er tour le 2 octobre 2016: Inscrits 97, votants 66, 3 bulletins nuls, suffrages exprimés, 63.

32 voix nécessaires pour être élus au 1er tour.

Candidats libres : Jean Nicole : 57 voix, Maxime Dumanet, 51, Jean-Paul Boulère, 31.

Candidats officiels : Nicolas Motut, 44, Anne-Caroline Garnier, 35, Nicolas Roux, 33.

Un second tour n’est donc pas nécessaire.

Il est clair qu’un mot d’ordre a été donné : « Tous Sauf Boulère » (TSB).

Il est clair également que certains électeurs qui m’étaient favorables soit ne se sont pas déplacés, soit n’ont pas compris qu’il ne suffisait pas de voter pour moi… Ou ont attendu le second tour...

Toujours est-il que deux enseignements sont à retenir :

- il n’est pas facile de « faire campagne ». Moi qui ai, tout au long de ma vie professionnelle, accompagné des élus en campagne, les ai parfois houspillés, je mesure ce que c’est que d’aller chercher des voix pour soi.

- j’ai découvert que je pouvais susciter de la haine. Je l’ai physiquement ressenti lors du dépouillement. C’est dérangeant. Mais cela me laisse intact.

Il a suffi d’une bonne douche.