Note de lecture-Michel Onfray-La Cour des miracles, Carnets de campagne

Publié le 11 Juillet 2017

Un livre épatant !

Fiche : La Cour des miracles, Carnets de campagne

Auteur : Michel Onfray         

Edition : Editions de l’Observatoire

Nombre de pages : 384. Date de parution : 07/06/2017.

            4e de couverture, présentation par l’auteur :

« Quand on croit à la politique, on a la manie du prie-Dieu, de la messe, du sermon, des excommunications, de l'eau bénite, du catéchisme, du bûcher, du bouc émissaire, du bréviaire, des burettes, des oraisons, mais surtout : des génuflexions.

Quand on n'y croit plus et qu'on est devenu un athée de la politique, on devient libre. Dès lors, on voit comment le cinéma politico-médiatique a pour fonction de nous laisser croire qu'un changement d'homme apportera un changement de politique, alors qu'il n'en est rien : il était évident que le nouveau président de la République serait un pion de l'Etat maastrichien. Le mécanisme est programmé pour ça.

On pouvait, comme moi, ne pas se plier à ce simulacre de démocratie, ne pas prendre au sérieux cette palinodie. Regarder cette campagne en voltairien et la raconter au jour le jour n'en demeure pas moins un geste politique : car déchirer le voile des fictions contribue au démontage de la servitude volontaire ».

            Commentaires :

            L’homme m’est sympathique, le philosophe m’est étranger. Le polémiste m’est proche.

            Ce carnet de campagne commence le 24 juillet 2016 et finit, 83 chroniques (écrites au jour le jour), plus tard, le 6 mai 2017.

            Un jeu de massacre jubilatoire avec un rare bonheur d’écriture iconoclaste. Des bons mots à la pelle. Tout le petit monde politicien en prend pour son grade, de l’extrême gauche au FN, en passant par les centres.

            La conclusion « Pour ne pas conclure, Les loups sont entrés dans Paris, Macron, poupée gonflable du capital » est un petit chef-d’œuvre de Politique.

            Même s’il ne l’épargne pas, Michel Onfray s’interroge sur le traitement dont a « bénéficié » Fillon en comparaison de l’indulgence dont ont bénéficié d’autres acteurs de cette campagne volée au peuple français.

            Encore ne parlait-on pas, pas encore, de Ferrand, de Bayrou et de de Sarnez, de Pénicaud…. 

           A lire, pour rire et ne pas pleurer.

 

Rédigé par Jean-Paul Ancier

Publié dans #Note de lecture

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